Qu’est-ce que le post-partum ?
Dans le dictionnaire, le post-partum désigne les 6 semaines qui suivent l’accouchement. Dans la réalité, cette période (qu’on appelle aussi la suite de couches) varie d’une femme à l’autre et est synonyme de récupération physique et psychique après la venue au monde de son bébé. On évoque traditionnellement les 40 jours après l’accouchement, un temps mis à part pour se concentrer sur sa guérison et son passage de femme à mère. Etymologiquement, une maman se trouve en période de post-partum jusqu’à sa prochaine grossesse, puisque le terme signifie « après accouchement » !
Que se passe-t-il dans le corps de la maman après l’accouchement ?
Après un accouchement, le corps a été soumis à rude épreuve. A l’effort physique et mental effectué pour faire naître son bébé s’ajoutent la chute d’hormones, la cicatrisation, le retour à un organisme individuel. L’utérus, qui s’était agrandi et était descendu, va progressivement reprendre sa taille et sa position pré-grossesse. Un phénomène qui peut s’accompagner de contractions plus ou moins intenses selon les femmes, et de pertes de sang. Selon les interventions chirurgicales pratiquées pendant l’accouchement, s’il a eu lieu par voie basse ou par césarienne, d’autres symptômes peuvent se faire sentir. Entre 2 et 4 mois post-partum, une grande majorité de femmes fait l’expérience d’une chute de cheveux. C’est tout à fait normal ! L’organisme se remet en mouvement et rattrape son cycle capillaire qui avait été mis en pause pendant la grossesse. La prise de compléments alimentaires en post-partum soulage aussi bien les douleurs que les pertes de cheveux.
Le baby blues
Le baby blues concerne environ 70% des mères. Il survient généralement entre le 3ème et le 10ème jour après l’accouchement, qui correspond souvent à la montée de lait et au retour à la maison. La chute d’hormones, l’arrivée d’un nouveau membre dans la famille, la fatigue et les douleurs liées au travail entraînent forcément un très gros chamboulement qui perturbe les nouvelles mamans. Il doit être pris au sérieux et n’est en aucun cas tabou. Une femme qui vient d’accoucher est particulièrement vulnérable, et a besoin d’un maximum de soutien. En cas de doute ou de symptômes qui persistent, il est nécessaire de consulter un professionnel pour vérifier qu’il ne s’agit pas d’une dépression post-partum.